L’alimentation c’est fournir à un être vivant ou à soi-même les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Cela se caractérise par l’ingestion d’aliments d’origine animale, végétale ou mixte.
L’alimentation de l’être humain est constituée de macro (1) et micronutriments (2). Cependant, lorsqu’on aborde la question de l’alimentation, il est important de mentionner l’impact des calories (3) et le rôle majeur de l’estomac (4).
- Les macronutriments
Les macronutriments sont les éléments que l’on retrouve en majorité dans les aliments ils ont pour rôle de fournir de l’énergie à notre organisme. Les macronutriments sont répartis en 3 grandes familles, les protéines (a), les lipides (b) et les glucides (c).
- Les protéines
Les protéines sont des macromolécules constituées essentiellement d’acides aminés qui jouent un rôle structural (au niveau musculaire ou encore cutané) elles sont également impliquées dans de très nombreux processus physiologiques tels que la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine), ou encore la digestion (enzymes digestives).
Les protéines ont pour rôle principal de contribuer au renouvellement des tissus musculaires, de la peau, des tissus osseux, des cheveux ou encore des ongles. Elles renforcent notre système immunitaire et nous aident à nous défendre contre les maladies.
Où trouve-t-on les protéines ? Les protéines apportées par notre alimentation peuvent être d’origine animale ou végétale. Les protéines animales, majoritaires dans l’alimentation des pays industrialisés, proviennent notamment de la viande, du poisson, des œufs et des produits laitiers.
Les protéines végétales proviennent essentiellement des graines oléagineuses (cacahuètes, amandes, pistaches etc.), des céréales et des légumineuses et leurs dérivés (tofu, pois chiche, haricots…).
NB : Chaque gramme de protéine apporte 4 calories. Il est recommandé d’apporter chaque jour au minimum 0.83g de protéines par kilo de poids et par jour. Cela correspond, par exemple, pour une femme de 60 kg, à environ 50g de protéines. L’idéal serait de concilier apport protéique d’origine animale et végétale.
- Les lipides
Les lipides, communément appelés « graisses », sont des molécules composées d’acides gras, dont il existe de nombreuses sortes. Les lipides jouent deux rôles majeurs dans l’organisme :
– Un rôle de stockage de l’énergie. Dans ce cas, les lipides sont sous forme de triglycérides, présents notamment dans les tissus adipeux ;
– Un rôle structural. Dans ce cas, ils sont sous forme de phospholipides et entrent dans la composition des membranes des cellules. Ils y assurent notamment leur fluidité.
Les lipides sont constitués notamment d’acides gras. On distingue les acides gras dits saturés, insaturés et « trans ».
o Les acides gras saturés
Il s’agit des graisses qui sont solides à température ambiante et qui résistent bien à la chaleur. Les acides gras saturés sont présents dans les graisses d’origine animale (beurre, crème, fromage, viandes grasses, etc.) et dans les graisses d’origine végétale (huile de palme, huile de coco etc… ).
Les acides gras saturés fournissent à notre organisme de l’énergie, des vitamines et jouent un rôle dans la formation des membranes de nos cellules. Toutefois, l’excès de graisses saturées augmente le risque de développer des maladies cardiovasculaire lorsqu’il est associé à une alimentation riche en glucides et déséquilibrée en graisses.
o Les acides gras insaturés
On distingue 3 catégories :
– Les Oméga-3 : Il s’agit d’acides gras dits « essentiels » car notre organisme ne sait pas les synthétiser lui-même. Ils doivent donc être apportés par l’alimentation. Les Oméga-3 sont principalement présents dans les poissons gras (thon, saumon, maquereaux, sardines, etc.), ainsi que dans certaines huiles (colza, lin, noix), dans les graines et dans certains légumes. Ils contribuent au développement du cerveau, des muscles et des os. Ils jouent également un rôle dans la réduction de risques de maladies cardio-vasculaires et protègent notre système immunitaire.
– Les oméga-6 : Il s’agit aussi d’acides gras essentiels que l’on trouve essentiellement dans la viande, les œufs, le beurre, le fromage, les noix ou encore certaines huiles. Les oméga-6 sont impliqués dans les fonctions reproductrices, les défenses immunitaires et le développement cérébral.
– Les oméga-9 : Il s’agit d’acides gras que l’organisme peut fabriquer lui-même à partir des graisses saturées que l’on consomme et que l’on retrouve également dans certains aliments. Les oméga-9 sont présents dans l’huile d’olive, l’huile de noisette, l’avocat, les noisettes, les amandes, etc. Ils jouent un rôle dans la prévention du diabète et des maladies cardio-vasculaires.
o Les acides gras « trans »
Ils sont présents dans de nombreux produits industriels ayant subi un procédé d’hydrogénation visant à solidifier les matières grasses végétales : plats préparés, pâtisseries et biscuits industriels, pâtes à tarte, certaines margarines, quiches, pizzas, biscuits apéritifs, pâtes à tartiner, barres de céréales, etc. Ces acides augmentent le risque de maladies cardio-vasculaires.
NB : Comme pour tout nutriment, des apports excessifs en lipides peuvent être néfastes pour la santé. La part recommandée des lipides dans l’apport énergétique est de 35 à 40 %.
- Les glucides
Les glucides désignent l’ensemble des sucres présents dans l’alimentation (glucose, galactose, fructose, saccharose, lactose, maltose…). Ils ont pour rôle principal d’apporter de l’énergie aux cellules de l’organisme. On distingue les glucides simples et les glucides complexes.
Les glucides simples sont constitués de petites molécules et ont généralement une saveur sucrée. On les retrouve dans le sucre de table, le miel, les fruits, ou encore dans les biscuits et friandises. Le lactose présent dans les produits laitiers fait également partie des glucides simples.
Les glucides complexes sont constitués de molécules plus grosses et plus complexes. Ils ont une saveur non sucrée et on les trouve essentiellement sous forme d’amidon et de fibres dans le pain, les pâtes, les pommes de terre, les céréales (riz, blé, quinoa, maïs, etc.) et les légumineuses (lentilles, pois chiches, fèves, etc.).
NB : Une consommation trop importante de glucides engendre des dysfonctionnements de l’hormone de l’insuline, lesquels sont la cause principale du diabète de type 2 et contribuent aussi à la hausse des risques cardiovasculaires et de maladies inflammatoires chroniques.
- Les micronutriments
Les micronutriments sont des nutriments qui n’apportent pas d’énergie à l’organisme mais qui lui sont quand même indispensables. Il s’agit des vitamines (A, C, E…), des minéraux (fer, calcium, cuivre, magnésium…) et des oligo-éléments (iode, cuivre, sélénium, fluor…). Ce sont des éléments que l’organisme ne sait pas synthétiser de lui-même et doivent donc être apportés par l’alimentation.
Les vitamines sont des molécules généralement réparties en 2 catégories :
– Les vitamines liposolubles (solubles dans les graisses) : Il s’agit des vitamines A, D, E et K. On les retrouve dans les aliments riches en graisse (poissons gras, huiles, beurre, jaune d’œuf, abats, oléagineux, etc.). L’apport majoritaire de vitamine D se fait par une exposition au soleil.
– Les vitamines hydrosolubles (solubles dans l’eau) : Il s’agit de la vitamine C et les 8 vitamines du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12). On les retrouve dans les aliments riches en eau, majoritairement les fruits et légumes.
Les micronutriments (vitamines, minéraux et oligo-éléments) sont en grande majorité apportées par notre alimentation et sont essentiels à l’organisme. Ils jouent un rôle dans les fonctions vitales comme la respiration, le fonctionnement cardiaque, la régulation du métabolisme et des hormones, le fonctionnement normal des cellules et des organes et la protection de l’organisme contre les composés toxiques et les agressions extérieures (rôle antioxydant et antimicrobien).
NB : Les micronutriments sont essentiels au bon fonctionnement général de l’organisme. Cependant, aujourd’hui, en raison de l’apparition de produits hyper-transformés et raffinés de plus en plus pauvres en nutriments mais riches en calories, l’apport en vitamines et en minéraux de la majorité des gens est inférieur à la dose journalière recommandée pour rester en bonne santé.
Il est donc préférable de consommer plus de fruits et légumes, de légumineuses, de céréales complètes (riches en nutriments) et d’oléagineux et de limiter au maximum les produits à calories dites “vides” comme les produits transformés et raffinés (les aliments qui utilisent de la farine de blé blanche, du sucre blanc, des graisses hydrogénées, etc.).
- Les calories
La calorie est une unité de mesure utilisée pour quantifier l’énergie apportée au corps par les aliments ingérés. Les besoins quotidiens en calories varient selon le sexe, l’âge, la corpulence, l’activité, la dépense physique et l’état de santé.
Deux tiers des calories sont impliqués dans le fonctionnement du corps (activité du cerveau et du cœur, maintien de la température du corps, mouvements respiratoires, digestion, etc.), le troisième tiers est impliqué aux activités physiques.
Si le nombre de calories dépensées dépasse le nombre de calories apportées, le corps va puiser dans ses réserves, ce qui causera une perte de poids. A l’inverse, si le nombre calories apportées par est supérieur au nombre de calories dépensées, ce dernier va les stocker, entraînant une prise de poids. Il faut donc trouver un équilibre entre l’apport et la dépense de calories, cet équilibre est propre à chaque personne.
- Le rôle de l’estomac
L’estomac participe à la digestion, c’est le processus permettant la transformation des aliments en nutriments. Les nutriments seront ensuite absorbés dans le sang et la lymphe et être utilisés comme source d’énergie par les cellules du corps.
La digestion commence par la bouche où les aliments sont décomposés par la mastication et la salive. Elle se poursuit dans l’estomac où les contractions musculaires de ce dernier assurent le brassage et le mélange des aliments et du suc gastrique. Le bol alimentaire est ainsi malaxé pour donner un liquide clair appelé chyme gastrique.
Après 3 à 7h dans l’estomac, le chyme passe ensuite dans l’intestin grêle où il davantage fragmenté pour être absorbé par le sang. Les aliments non digérés, considérés comme des déchets, progressent dans le reste du tube digestif (gros intestin, rectum, anus) jusqu’à leur élimination. L’estomac assure donc une double fonction : début de la digestion et progression du bol alimentaire vers l’intestin.
De nos jours un phénomène gagne en importance, il s’agit de personnes qui sont en quête de perdre du poids pour diverses raisons. Pour parvenir à leur fin, ils vont la plupart du temps avoir recours à des méthodes dangereuses, des opérations chirurgicales telles que la sleeve ou encore le bypass, ou bien adopter un régime alimentaire pas …
C’est pourquoi il est fortement recommandé de ne pas avoir recours à tous ces méthodes uniquement pour des raisons de confort et ou d’esthétique mais, uniquement pour des raisons médicales.
Les troubles alimentaires.
Aussi appelés troubles du comportement alimentaires (TCA ), on parle ici d’affections complexes, principalement caractérisées par des habitudes alimentaires anormales, une intense crainte de prendre du poids et une grande préoccupation par rapport à l’image corporelle.
Le plus souvent, une personne atteinte de TCA considère que sa valeur en tant que personne n’est dictée par la forme de son corps et par son poids. Il existe 4 types TCA médicalement reconnus,
L’anorexie mentale, cela se traduit par se priver de nourriture et avoir le besoin d’être très mince.
Une personne anorexique recherche de manière entêtée la minceur, développant alors une peur maladive de s’alimenter. On observe alors dans la grande majorité des cas une restriction alimentaire obstinée et dangereuse.
La boulimie mentale
On parle de boulimie mentale lorsqu’après manger une personne éprouve le besoin de se purger. Ce trouble se caractérise par un cycle de deux étapes, la première est l’ingeration de manière excessive et compulsive des aliments. La deuxième est le besoin d’évacuer tous ses aliments, une personne boulimique aura souvent recours à une surconsommation de laxatifs, diurétiques et de pilules amaigrissantes.
L’hyperphagie boulimique ou frénésie alimentaire.
Ce trouble se caractérise par des épisodes de consommations extrême d’aliments souvent en cachette, une personne atteinte par ce trouble va souvent faire que les gens ressentent des sentiments tels que la perte de contrôle de soi, la culpabilité, la honte, le dégoût etc ..
et les troubles non spécifiés.
Au cours de cette émission sur les troubles alimentaires, troissœurs ont pu témoigner avoir souffert des troubles anorexiques et boulimiques, et il en ressort plusieurs enseignements :
– Tout d’abord, le plus important lorsque l’on fait face à de tels troubles en tant que chrétien, c’est de reconnaître qu’on a un problème (sortir du déni) et demander de l’aide au Seigneur.
– Ensuite, il apparaît que les troubles alimentaires sont souvent liés à une faible estime de soi et un désamour de son corps, de son apparence physique. Dans ce cas, il est important d’apprendre à s’accepter soi-même.
Cette acceptation passe par le fait d’accepter qu’Élohim guérisse notre âme et nous guérisse des blessures qui ont conduit à ce désamour de soi. Or, accepter la guérison du Seigneur, c’est aussi accepter de se laisser changer, accepter de renoncer à certaines choses dans lesquelles on peut trouver du refuge. Dès lors qu’on accepte de se laisser soigner par le Seigneur, ce dernier va ensuite nous enseigner comment fonctionner et nous donner la force de se discipliner selon sa volonté.
Il faut souligner qu’il s’agira d’une discipline personnelle qui n’a pas vocation à être imposée à d’autres personnes, quand bien même elles pourraient se retrouver dans la même situation que nous. En matière de troubles alimentaires, le Seigneur seul sait exactement ce qu’il convient pour la guérison de chacun de ses enfants. Confions-nous donc en Yéhoshoua, le Élohim qui guérit. Amen !
Nous terminerons cet article avec le passage de Psaumes 147 verset 3 : « Il [YHWH] guérit ceux qui ont le cœur brisé, et il bande leurs plaies ». Les plaies ici désignent toutes sortes de blessures y compris les blessures de l’âme, les blessures émotionnelles, subies tout au long de notre vie et qui sont bien souvent à l’origine des troubles alimentaires. Le Seigneur est donc celui qui peut guérir nos âmes.